Notre syndicat ne lésine pas sur les moyens pour nous défendre contre notre employeur qui est malheureusement souvent de mauvaise foi. Évidemment, nous préférerions que ça ne soit pas nécessaire, mais c’est dans ces moments-là qu’on est chanceux de pouvoir compter sur un syndicat aussi combatif que le SPGQ.
En décembre, pour une troisième fois en quelques mois, une plainte d’entrave et de négociation de mauvaise foi a été déposée au Tribunal administratif du travail le 23 décembre à la suite de l’abandon unilatéral de la prime de criticité de 4 % et du dépôt monétaire patronal du 20 décembre.
La deuxième plainte avait quant à elle été déposée le 5 décembre en raison d’une communication directe au personnel, sans consultation du SPGQ, insinuant à tort que le syndicat avait accepté la fin de la prime de criticité. La plainte parle aussi de l’attitude incohérente et trompeuse de l’employeur à la table de négociation.
J’ai bien hâte de voir la réaction de notre employeur si préoccupé de son image!
Rappelons que c’est entre autres le dépôt d’une première plainte pour entrave et négociation de mauvaise foi qui a finalement fait bouger l’employeur pour l’application de la clause remorque prévue à notre convention collective. Nous avons reçu le paiement sur notre paie de la fin novembre.
On sait que les moyens du SPGQ sont limités et c’est fascinant de constater tout ce qu’il arrive à faire malgré tout. L’équipe est vraiment dévouée. Imaginez quand on va se donner les moyens de nos ambitions avec la pérennité!