« Un débardeur du Port de Montréal ayant été la cible de mesures d’intimidation de son syndicat s’est suicidé à cause de la détresse psychologique associée aux conflits qu’il vivait avec son syndicat au travail », peut-on lire dans La Presse ce matin. Son syndicat : le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), celui-là même qui essaie de nous convaincre d’abandonner le SPGQ pour joindre ses rangs. Ça donne froid dans le dos.
Cette semaine, il y a eu une rencontre de maraudage avec une poignée de personnes dont des opposants, comme moi, qu’on a invité à se taire pour laisser parler les gens en faveur, dont une personne à la tête du mouvement de maraudage qui se fait passer pour une « simple membre » qui pose des questions. Dans la rencontre, le SCFP a pris ses distances des nombreux scandales sur la FTQ, à laquelle il est affilié. Au SCFP, ce n’est pas comme ça, disent-ils, oubliant un certain nombre de scandales en passant. Ce matin, on comprend qu’en fait, c’est vraiment pire. L’intimidation du syndicat a mené au suicide d’un de leur membre, c’est terrible.
On apprend également ce matin dans un autre article de La Presse que lorsque le SCFP accuse un de leurs membres devant un comité de discipline, le membre ne peut être représenté par l’avocat de son choix. Et dans l’article, qui est l’une des personnes que le SCFP a voulu traîner devant le comité de discipline? Une femme qui se plaint d’être victime de harcèlement psychologique, de discrimination et d’intimidation… de la part du président et du secrétaire-trésorier de l’organisation syndicale. Les mots me manquent.
J’ai toujours dit que la proposition du SPGQ me semblait plus intéressante parce que nous obtenons d’excellents services à meilleurs coûts. Mais aujourd’hui, en voyant comment le SCFP traite ses membres, je suis vraiment inquiet de ce qui pourrait arriver si nous changions de syndicat…