La négociation à Revenu Québec entre dans une phase critique. Tous ceux qui ont déjà été membres d’un comité de négo vous le diront, c’est quand on parle d’argent que les affaires se corsent. Rien d’anormal ici. La dernière chose à faire dans ce contexte, c’est de se diviser. Il faut montrer à l’employeur qu’on est solidaires et qu’on appuie notre syndicat.
Ceux qui essaient de vous faire changer de syndicat actuellement ne font que semer la division et ça fait l’affaire de l’employeur. C’est déplorable.
Changer de syndicat, surtout en pleine négociation, est une mauvaise idée. Voici pourquoi :
- Retards dans les négociations : le nouveau syndicat devra repartir de zéro, prendre connaissance du dossier et tenter de reprendre les différentes discussions à la table de négociation. Cela entraînera inévitablement des délais pour la conclusion d’une entente.
- Risque de perdre des gains : rien ne dit que ce qui a déjà été négocié restera sur la table à la reprise des négociations avec le nouveau syndicat.
- Perte d’expertise : le SPGQ connaît nos enjeux en profondeur puisqu’il nous représente depuis plusieurs années. Nos conseillers et plusieurs de nos élus viennent de Revenu Québec et connaissent bien « la machine ». Nous allons perdre une expertise importante en changeant de syndicat.
- Aucune garantie : le nouveau syndicat peut bien avancer n’importe quoi quant à vos possibilités de gains, il ne connaît pas votre réalité et n’a jamais négocié avec notre employeur. La vérité, c’est que vous n’avez aucune garantie que vous obtiendrez plus. Par contre, vous avez l’assurance de payer plus cher (vous pouvez voir le calculateur du SPGQ).
- Énergie mal dépensée : pendant que certaines personnes militent pour un autre syndicat, elles ne sont pas en train de se battre et de contribuer à la mobilisation pour améliorer vos conditions de travail.
Mais surtout, nous avons un excellent service à bon prix au SPGQ. Notre négociation avance bien. Il serait beaucoup plus constructif de nous mobiliser, tous ensemble, pour nos conditions de travail.